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TPE/PME : 55 % des dirigeants prévoient d’augmenter leurs salariés au 1er janvier 2024 (CPME)

Par Alban Garel | Le | Salaires

Plus d’un dirigeant interrogé sur deux (55 %) prévoit une revalorisation des salaires dans son entreprise au 1er janvier 2024. En parallèle, 58 % souhaitent verser une prime à leurs salariés (PPV ou primes individuelles), d’après la dernière enquête de conjoncture publiée par la CPME.

Une part non-négligeable des dirigeants de TPE/PME craignent en effet le départ de leurs salariés en l’absence de hausse des salaires (49 %) ou signalent le risque d’un conflit social dans leur entreprise (14 %). Dans les entreprises de 10 à 249 salariés, pas moins de 19 % des dirigeants s’inquiètent de ce risque de conflit.

Patron de PME - © D.R.
Patron de PME - © D.R.

Rémunération des salariés

Part des dirigeants de TPE/PME prévoyant d’augmenter les salaires au 01/01/2024 - © CPME
Part des dirigeants de TPE/PME prévoyant d’augmenter les salaires au 01/01/2024 - © CPME

  • Plus d’un dirigeant interrogé sur deux (55 %) prévoit une revalorisation des salaires dans son entreprise au 01/01/2024. En parallèle, 58 % souhaitent verser une prime à leurs salariés (prime de partage de la valeur ou primes individuelles).

  • Une part non-négligeable des dirigeants de TPE/PME craignent le départ de leurs salariés en absence de hausse des salaires (49 %) ou signalent le risque d’un conflit social dans leur entreprise (14 %). Dans les entreprises de 10 à 249 salariés, pas moins de 19 % des dirigeants s’inquiètent de ce risque de conflit.

Recrutement

Part des dirigeants de TPE/PME cherchant à recruter  - © CPME
Part des dirigeants de TPE/PME cherchant à recruter - © CPME

  • 46 % des dirigeants de TPE/PME cherchent actuellement à recruter. 85 % d’entre eux rencontrent toutefois des difficultés dans le processus. Cette situation est stable par rapport au 1er semestre 2023, confirmant la peine des entreprises à se développer. Si les difficultés de recrutement sont partagées dans tous les secteurs d’activité, elles sont particulièrement ressenties dans le secteur industriel.

  • Une des raisons principalement évoquées par les dirigeants est la difficulté d’accès au logement : 19 % des dirigeants rencontrant des difficultés de recrutement signalent que les candidats ont renoncé à venir dans leur entreprise pour cette raison précise.

  • Les difficultés de recrutement ont un impact négatif sur l’activité : 53 % des chefs d’entreprise concernés affirment refuser des commandes ou des ventes du fait de ces difficultés.

Règlementations en débat 

Conséquences d’une diminution des allègements de charges pour les salaires situés entre 2,5 et 3,5 Smic - © CPME
Conséquences d’une diminution des allègements de charges pour les salaires situés entre 2,5 et 3,5 Smic - © CPME

  • 80 % des dirigeants de TPE/PME estiment qu’une diminution des allègements de charges pour les salaires situés entre 2,5 et 3,5 Smic aurait des conséquences pour leur entreprise, la principale étant la perte de compétitivité (51 %).

  • La quasi-totalité des dirigeants d’entreprise employant des salariés (93 %) considèrent anormal que les salariés en arrêt maladie bénéficient de jours de congés payés au titre des périodes non travaillées.

  • Pour faire face aux difficultés de recrutement, 31 % des dirigeants concernés par ces difficultés estiment que la régularisation des travailleurs étrangers peut apporter une solution à leur entreprise.