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Des freins à lever pour développer une culture de l’apprentissage (IGS, baromètre annuel)

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Si la formation est perçue comme une réponse pour s’adapter aux grandes transitions, des freins sont encore à lever pour développer une culture de l’apprentissage plus ancrée dans le quotidien des Français : tel est le constat du premier baromètre annuel : « Les Français aiment-ils apprendre ? » réalisé par Angie Opinion Data pour le Groupe IGS, rendu public le 18 septembre 2023.

Des freins à lever pour développer une culture de l’apprentissage (IGS, baromètre annuel)
Des freins à lever pour développer une culture de l’apprentissage (IGS, baromètre annuel)

« Apprendre de nouvelles choses » et le « développement intellectuel » font partie des éléments les plus importants dans la vie des Français interrogés par Angie Opinion Data pour le Groupe IGS. 92 % accordent de l’importance à « apprendre de nouvelles choses » dans la vie juste après « être en bonne santé » (96 %) et bien devant « gagner de l’argent » (84 %). 80 % reconnaissent également l’importance de développer de nouvelles compétences.

Toutefois, l’apprentissage est prioritairement associé à des bénéfices personnels (quête de sens, bonne culture générale …) plutôt que professionnels (être le meilleur dans son domaine, bien naviguer dans notre monde en transformation, trouver un emploi…) : 84 % des répondants considèrent que se placer en situation d’apprentissage contribue à l’accomplissement de choses qui ont du sens, et 65 % estiment que cela peut les rendre meilleur dans leur domaine.

La formation vs le sport pour gagner de la confiance en soi

Mais se placer en situation d’apprentissage demande souvent de lutter contre des obstacles d’emploi du temps et de confiance en soi : parmi ceux qui suivent une formation continue ou une formation en autonomie sur leur temps libre, le manque de temps est le premier frein qui est cité (respectivement, par 17 % et 23 % d’entre eux). Parmi les étudiants en formation initiale et les alternants c’est la peur de ne pas être à la hauteur qui est majoritairement mentionnée (respectivement, par 24 % et 15 % d’entre eux). 

Pourtant, 23 % des Français en situation d’apprentissage déclarent que suivre un cours ou une formation leur permet de gagner de la confiance en eux. C’est l’une des activités qui a le plus fort impact sur la confiance en soi, juste derrière la pratique d’une activité physique (24 %).

Se former pour s’adapter aux grandes métamorphoses de la société

Si les Français perçoivent unanimement les bénéfices de la formation pour l’acquisition de connaissances « pour soi », les personnes en situation d’apprentissage déclarent, à l’inverse, bénéficier d’un meilleur rapport au monde : 41 % estiment que cela leur permet d’ouvrir de nouveaux horizons et 24 % que cela leur permet de mieux comprendre le monde qui les entoure.

Ils posent aussi un regard radicalement plus optimiste sur la société que les non-apprenants, se sentant préparés face aux transformations à venir, conjuguant à la fois leurs motivations d’apprenants, les besoins des entreprises et un impact sociétal à long terme : 2/3 des apprenants (66 %) se sentent acteurs du monde de demain (vs 51 % des non-apprenants) et 61 % des apprenants « maîtrisent le monde des possibles qui leur est offert ».

« Ces données témoignent d’un choc culturel qui résulte de l’essor du CPF. Ce dispositif a été lancé pour que les individus aient à leur main un capital pour se former. Le CPF est aujourd’hui connu. Il a contribué à la transformation culturelle profonde de notre pays vis-à-vis de l’apprentissage », déclare Ludovic Taphanel, directeur des programmes, IGS-RH.

« Les bienfaits de la formation sont désormais reconnus par tous. C’est un autre enseignement du baromètre : des bienfaits pour soi et pour s’orienter dans un monde des possibles. Il faut encore travailler pour lever les principaux freins à la formation que sont le manque de confiance en soi pour les jeunes et le manque de temps.

Les Français ont encore la représentation de formations longues alors qu’aujourd’hui, elles sont modulables. Le système a déjà fait un gros travail sur les titres et les diplômes. Il reste un important travail sociétal à mener pour convaincre les Français que l’on peut se former et se reconvertir à tout âge. »

« Faire émerger des générations capables d’accompagner les grandes transformations » (S. de Miollis, DG Groupe IGS)

« La vocation du Groupe IGS est de faire émerger des générations capables d’accompagner les grandes transformations. Accompagner les apprenants dans l’usage de nouvelles technologies, encourager les formations et les reconversions professionnelles en levant les freins des apprenants, renforcer les dispositifs d’inclusion pour faire revenir les publics les plus éloignés vers l'éducation et l’emploi, se préparer à l'évolution des métiers de demain : tels sont les grands chantiers et orientations du Groupe IGS pour faire émerger des générations capables d’accompagner les grandes transitions.

Le Groupe est positionné sur tous les segments de la formation, de 16 à 60 ans : l’orientation, la formation initiale, l’alternance et l’apprentissage (l’IGS a été pionnier dans le développement de cette filière dans le tertiaire), la formation continue, l’insertion.

Grâce à notre modèle “d'école ouverte” qui conjugue les aspirations des apprenants et les besoins des entreprises, nous avons la conviction de pouvoir relever les grands défis de l'époque : nous apportons à chaque apprenant un accompagnement dédié, nous faisons de l’inclusion une priorité, nos formations sur-mesure sont des espaces d’ouverture, nous formons des professionnels connectés au monde.

Ce nouveau baromètre donne un éclairage sur la manière de mieux appréhender la façon d’apprendre à l’heure où la question du développement des compétences est au cœur de tous les débats. »

Stéphane de Miollis, directeur général du Groupe IGS